Formation en cours avec une femme qui donne cours à un groupe d'individus

Formations obligatoires – Triennale 2023 – 2025

Depuis le 8 décembre 2022, les professionnels peuvent s’inscrire aux actions de DPC, sur la base des nouvelles orientations prioritaires 2023-2025.

Qu’est-ce que le DPC ?

Le Développement Professionnel Continu (DPC) est initié par la loi HPST (Loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires) et adapté par la loi de Modernisation du système de Santé en 2016. Effectif depuis le 1er janvier 2013, ce dispositif est dédié aux professionnels de santé de France (au sens du Code de Santé Publique, chapitre IV). Le DPC a pour objectif l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, et est géré par  l’Agence nationale du DPC.

Le DPC est un dispositif réglementé 

Les actions de DPC doivent être dispensées par des organismes habilités par l’Agence du DPC, où chaque programme doit être déposé sur la plateforme de l’Agence du DPC et validé par l’organisme de formation. Ces derniers doivent suivre les orientations nationales en fonction des métiers et des orientations prioritaires de santé (consulter la liste des orientations ici). Les méthodes et contenus suivent des fiches de cadrage précis

Le (DPC) est le dispositif de formation continue obligatoire pour tous les professionnels de santé. Quel que soit leur mode d’exercice, chaque praticien à l’obligation de répondre à son obligation triennale de DPC

Au cours d’une période de 3 ans (2023-2025), il doit effectuer au moins 2 types d’actions différents :

– Formation continue et/ou
– Évaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) et/ou
– Gestion des risques

 Pour vous inscrire avec une prise en charge par le DPC, vous devez avoir un statut libéral ou salarié en centre de santé conventionné.

Vous êtes un praticien et vous avez besoin d’un programme de formation spécifique dans le cadre du DPC.

FORMASSAD est un organisme de DPC enregistré et évalué favorablement, habilité à dispenser des programmes de DPC pour les professionnels suivants : Aide-soignant – Audioprothésiste – Auxiliaire de puériculture – Diététicien – Épithésiste – Ergothérapeute – Infirmier – Manipulateur d’électroradiologie médicale (ERM) – Masseur/kinésithérapeute – Opticien/lunetier – Orthésiste – Orthopédiste/orthésiste – Orthophoniste – Orthoprothésiste – Orthoptiste – Pédicure/podologue – Podo-orthésiste – Préparateur en pharmacie – Prothésiste – Psychomotricien – Technicien de laboratoire médical.

Pour ce faire, ils doivent désormais se connecter sur leur espace Professionnels de Santé et après saisie de son identifiant et de son mot de passe, accèdent directement à l’espace d’inscription.

Pour une prise en charge par le DPC, vous devez disposer d’un compte DPC, cliquez ici pour créer votre compte DPC, ou cliquez ici pour vous connecter à votre compte DPC.

Nous vous accompagnons pour la validation de vos obligations, et nous nous chargeons de faire valider le programme auprès de l’ANDPC pour votre obligation triennale 2023-2025.

Pour plus d’informations : 
www.formassad.fr
contact@formassad.fr
01.40.06.01.26




 

Hausse des maltraitances envers les personnes âgées ou handicapées

Les signalements augmentent de 40% au premier trimestre 2022 selon la Fédération 3977 contre la maltraitance des personnes âgées et en situation de handicap. Dans 73% des cas, ces actes ont lieu à domicile et dans 48% des situations l’entourage familial est mis en cause.

A l’occasion de la journée internationale de la lutte contre les maltraitances faites aux personnes âgées, ce 15 juin, la Fédération 3977 vient de dévoiler ces nouveaux chiffres. Pour le seul 1er trimestre 2022, la plateforme téléphonique a reçu 2 424 alertes, soit une hausse de 40% par rapport au 1er trimestre 2021. Sur l’ensemble de l’année 2021, la Fédération de lutte contre la maltraitance des personnes âgées et handicapées a constaté une forte croissance des signalements : 8 830 alertes, soit une augmentation de 22% par rapport à 2020.

Selon la Fédération, cette explosion des appels est une des conséquences de la crise sanitaire, des confinements mais surtout de la médiatisation des scandales en Ehpad avec, entre autres, les révélations sur le groupe Orpea dans Les Fossoyeurs« La forte réprobation qui a suivi a libéré la parole des témoins de ces maltraitances, et un flux massif et inédit d’alertes issues des établissements médico-sociaux a été enregistré », assure-t-elle.


A domicile plus qu’en établissement

Cependant, la Fédération assure que tous les types d’établissements sont concernés (publics ou privés, commercial ou à but non lucratif) par la maltraitance et que celle-ci est liée « à des effectifs insuffisants, une formation embryonnaire voire inexistante, une organisation ou un management défaillant des équipes, ou encore des directives inappropriées, et pas seulement avec des mesures de rationnement comme celles identifiées au sein du groupe Orpea ».

Toutefois, en 2021, 73% des maltraitances ont lieu à domicile et dans 48% des cas la personne mise en cause est issue de l’entourage familial, contre 34% des professionnels. Et si les personnes âgées de plus de 60 ans sont les plus affectées (73%), les maltraitances concernent aussi les personnes en situation de handicap (27%). Enfin, la fédération 3977 indique que 32 % des signalements concernent des maltraitances psychologiques, 18% sont des actes physiques, 15% des négligences involontaires ou encore 12% des maltraitances financières.

Auteur : MAXIME RICARD

https://www.ash.tm.fr/dependance-handicap

Médecines douces

Médecines douces : les possibilités de prise en charge

Depuis plusieurs années, à côté du modèle dominant d’une médecine fondée sur la science et les preuves (Evidence-based medecine), des pratiques médicales dites « alternatives », « douces », ou encore « naturelles » ont le vent en poupe. Depuis peu, certaines pratiques sont d’ailleurs prises en charge par la Sécurité Sociale. Quant aux mutuelles, elles sont de plus en plus nombreuses à proposer des formules dédiées à ces nouvelles médecines. Depuis 2015, les chèques Santé permettent également de financer certaines prestations. Plusieurs possibilités de prises en charge à découvrir … Lire la suite

Les fondamentaux de la relation d’aide

La relation que le soignant et le patient – ou le résident – établissent ensemble crée un espace inter-personnel qui concerne et dépasse la dimension strictement thérapeutique ou soignante : les personnes sont engagées en tant que telles, au-delà de leurs compétences profession­nelles, au-delà de la position de « patient » pour l’une et l’autre. Lire la suite