Journée internationale de l’épilepsie

L’épilepsie, une maladie répandue

Il est estimé que plus de 600 000 personnes sont touchées par l’épilepsie en France.
L’épilepsie est un trouble neurologique fréquent qui se caractérise par des crises de tremblements involontaires répétées. Les crises peuvent varier en intensité et en fréquence, et peuvent affecter la vie quotidienne et les activités de la personne touchée de ce trouble. Dans le monde, environ 50 millions de personnes en sont atteintes, ce qui en fait l’une des affections neurologiques les plus fréquentes.

L’épilepsie peut survenir à tout âge et peut être causée par plusieurs facteurs, tels que des lésions cérébrales, des maladies génétiques, des infections ou des tumeurs cérébrales. Les symptômes peuvent inclure des pertes de conscience, des convulsions, des mouvements incontrôlables, des hallucinations et des altérations de la conscience.

Comment diagnostiquer de l’épilepsie?

Le diagnostic est souvent effectué grâce à un examen neurologique, un électroencéphalogramme (EEG) et d’autres tests médicaux. Le traitement peut inclure des médicaments anticonvulsivants, une stimulation cérébrale profonde et, dans certains cas, une chirurgie cérébrale.

Vivre avec l’épilepsie

Il est important de comprendre que les personnes atteintes d’épilepsie peuvent vivre des vies pleines et productives en suivant un traitement approprié et en gérant correctement leur condition. De nombreuses personnes malades sont en mesure de conduire des voitures, de travailler et de mener des vies normales avec un peu d’aide médicale.

Il est également important de briser les stéréotypes et les préjugés persistants envers les personnes atteintes d’épilepsie. Cela peut inclure la sensibilisation, la promotion de l’acceptation et la compréhension, et la fourniture d’informations fiables et actualisées sur la condition.

En fin de compte, c’est un trouble complexe qui peut affecter significativement la vie d’une personne, mais avec un traitement approprié et une compréhension adéquate, les personnes atteintes d’épilepsie peuvent mener des vies heureuses et réussies.

Trouver de nouveaux traitements

Si 60 à 70% des patients répondent favorablement aux médicaments, la recherche thérapeutique est encore nécessaire. En effet, la mise à disposition de molécules plus efficaces ou présentant moins d’effets secondaires (fatigabilité, somnolence, tremblement, troubles cognitifs ou de l’humeur, prise ou perte de poids…) permettrait d’améliorer le contrôle de la maladie et la qualité de vie des malades. Par ailleurs, ceux qui répondent peu ou pas aux traitements médicamenteux ont besoin de solutionsalternatives.

Ainsi, de nombreux essais cliniques sont aujourd’hui conduits soit avec des molécules déjà utilisées dans d’autres maladies neurologiques (évérolimus, fenfluramine, nalutozan…), soit avec de nouvelles molécules ciblant les mécanismes d’action des antiépileptiques actuels (selurampanel, CPP115, cenobamate, ganaxolone…). Mais l’important effort de compréhension des mécanismes neurobiologiques de la maladie a aussi permis l’émergence d’une nouvelle génération de traitements expérimentaux visant à interagir avec des cibles thérapeutiques inédites (huperzine A, cannabidiol, tonabersat, 2‑deoxyglucose, pitolisant…).

Un cerveau virtuel pour décrypter l’épilepsie

Des chercheurs de l’Institut de neurosciences des systèmes (INS, Marseille) ont participé au développement d’un modèle in silico de cerveau virtuel, permettant de reconstituer le cerveau d’une personne atteinte d’épilepsie.

Ce modèle de base peut être implémenté par les informations propres au patient, pour mimer les spécificités de ses crises (initiation, propagation). Cet outil, capable de reconstruire en imagerie 3D dynamique les régions du cerveau, leurs connexions et l’activité électrique, génère des crises similaires aux crises réelles du patient. Il pourrait aider à évaluer de nouvelles stratégies thérapeutiques.

Sources : OMS
ISERM
ISERM – Presse

Outiller les professionnels face aux addictions

Les addictions sont un véritable fléau pour notre société. Selon les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 10% de la population mondiale est touchée par une forme d’addiction*. Que ce soit l’alcool, les drogues illicites, les médicaments ou les jeux en ligne, les conséquences de ces troubles peuvent être graves, tant sur le plan physique que mental.

La HAS (Haute Autorité de Santé) a récemment publié un communiqué de presse intitulé « Addictions : des recommandations pour outiller les professionnels des structures sociales et médico-sociales ». Dans ce communiqué, la HAS présente des conseils pour aider les professionnels à mieux prendre en charge les personnes souffrant d’addictions.

Dans les recommandations publiées ce jour, l’enjeu est de donner des repères aux professionnels des ESSMS non spécialisés en addictologie, qui peuvent se sentir démunis. Tous ces professionnels sont – ou ont été – confrontés aux usages de substances psychoactives, en particulier parce que les personnes accompagnées présentent divers facteurs de risque : isolement, précarité, maltraitance, parcours migratoire, perte d’autonomie, etc.

Des outils qui sont indispensables pour les professionnels des structures sociales et médico-sociales

Les addictions sont un problème de santé publique majeur qui touchent de nombreuses personnes en France. Les addictions peuvent avoir des conséquences graves sur la santé physique et mentale, ainsi que sur la qualité de vie des personnes concernées. C’est pourquoi il est important que les professionnels des structures sociales et médico-sociales disposent des outils et des compétences nécessaires pour prendre en charge efficacement les personnes souffrant d’addictions.

La HAS propose des pistes d’amélioration

Les recommandations de la HAS visent à améliorer la prise en charge des personnes souffrant d’addictions en mettant en place des outils d’évaluation standardisés et validés. Ces outils permettent aux professionnels de mieux comprendre les besoins des personnes concernées et de mettre en place des stratégies de prise en charge adaptées. Elle propose également la mise en place de protocoles de prise en charge validés pour chaque type d’addiction. Ces protocoles permettent de garantir une prise en charge efficace et adaptée à chaque personne.

La prévention des addictions est également un élément clé de la prise en charge. La HAS conseille la mise en place de programmes de prévention adaptés aux différents publics ciblés et la sensibilisation des professionnels et des personnes concernées aux risques des addictions.

La HAS recommande également la mise en place de réseaux de soins pour assurer une prise en charge globale et coordonnée des personnes souffrant d’addictions. Ces réseaux de soins permettent une meilleure coordination entre les différents acteurs de la prise en charge, tels que les médecins, les psychologues, les travailleurs sociaux et les thérapeutes, pour offrir une prise en charge globale et adaptée aux besoins de chaque personne.

Enfin, la formation continue des professionnels est un élément clé pour assurer la mise en place des charge efficace et adaptée aux personnes souffrant d’addictions. Les outils d’évaluation standardisés et validés, les protocoles de prise en charge, les programmes de prévention, la coordination entre les acteurs de la prise en charge et la formation continue des professionnels sont des éléments clés pour assurer une prise en charge globale et adaptée des personnes souffrant d’addictions.

Il est important de souligner que les addictions sont des troubles complexes qui nécessitent une prise en charge globale et adaptée. Les personnes souffrant d’addictions ont besoin d’une écoute attentive, d’un accompagnement personnalisé et d’un suivi continu pour retrouver leur qualité de vie. Les professionnels des structures sociales et médico-sociales jouent un rôle clé dans ce processus, et il est essentiel qu’ils disposent des outils et des compétences nécessaires pour répondre aux besoins des personnes en difficulté.

En somme, les recommandations de la HAS visent à outiller les professionnels des structures sociales et médico-sociales pour qu’ils puissent offrir une prise en charge efficace et adaptée aux personnes souffrant d’addictions. Les outils d’évaluation standardisés et validés, les protocoles de prise en charge, les programmes de prévention, la coordination entre les acteurs de la prise en charge et la formation continue des professionnels sont des éléments clés pour assurer un accompagnement global et adapté des personnes souffrant d’addictions.

Il est essentiel de continuer à sensibiliser les professionnels et la population aux risques des addictions et à développer des approches innovantes pour prévenir et traiter ces troubles de santé mentale.

*Il est important de souligner que les addictions sont des troubles complexes qui nécessitent une prise en charge globale et adaptée. Les personnes souffrant d’addictions ont besoin d’une écoute attentive, d’un accompagnement personnalisé et d’un suivi continu pour retrouver leur qualité de vie. Les professionnels des structures sociales et médico-sociales jouent un rôle clé dans ce processus, et il est essentiel qu’ils disposent des outils et des compétences nécessaires pour répondre aux besoins des personnes en difficulté.

Pour plus d’informations
Haute Autorité de Santé


Formation en cours avec une femme qui donne cours à un groupe d'individus

Formations obligatoires – Triennale 2023 – 2025

Depuis le 8 décembre 2022, les professionnels peuvent s’inscrire aux actions de DPC, sur la base des nouvelles orientations prioritaires 2023-2025.

Qu’est-ce que le DPC ?

Le Développement Professionnel Continu (DPC) est initié par la loi HPST (Loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires) et adapté par la loi de Modernisation du système de Santé en 2016. Effectif depuis le 1er janvier 2013, ce dispositif est dédié aux professionnels de santé de France (au sens du Code de Santé Publique, chapitre IV). Le DPC a pour objectif l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, et est géré par  l’Agence nationale du DPC.

Le DPC est un dispositif réglementé 

Les actions de DPC doivent être dispensées par des organismes habilités par l’Agence du DPC, où chaque programme doit être déposé sur la plateforme de l’Agence du DPC et validé par l’organisme de formation. Ces derniers doivent suivre les orientations nationales en fonction des métiers et des orientations prioritaires de santé (consulter la liste des orientations ici). Les méthodes et contenus suivent des fiches de cadrage précis

Le (DPC) est le dispositif de formation continue obligatoire pour tous les professionnels de santé. Quel que soit leur mode d’exercice, chaque praticien à l’obligation de répondre à son obligation triennale de DPC

Au cours d’une période de 3 ans (2023-2025), il doit effectuer au moins 2 types d’actions différents :

– Formation continue et/ou
– Évaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) et/ou
– Gestion des risques

 Pour vous inscrire avec une prise en charge par le DPC, vous devez avoir un statut libéral ou salarié en centre de santé conventionné.

Vous êtes un praticien et vous avez besoin d’un programme de formation spécifique dans le cadre du DPC.

FORMASSAD est un organisme de DPC enregistré et évalué favorablement, habilité à dispenser des programmes de DPC pour les professionnels suivants : Aide-soignant – Audioprothésiste – Auxiliaire de puériculture – Diététicien – Épithésiste – Ergothérapeute – Infirmier – Manipulateur d’électroradiologie médicale (ERM) – Masseur/kinésithérapeute – Opticien/lunetier – Orthésiste – Orthopédiste/orthésiste – Orthophoniste – Orthoprothésiste – Orthoptiste – Pédicure/podologue – Podo-orthésiste – Préparateur en pharmacie – Prothésiste – Psychomotricien – Technicien de laboratoire médical.

Pour ce faire, ils doivent désormais se connecter sur leur espace Professionnels de Santé et après saisie de son identifiant et de son mot de passe, accèdent directement à l’espace d’inscription.

Pour une prise en charge par le DPC, vous devez disposer d’un compte DPC, cliquez ici pour créer votre compte DPC, ou cliquez ici pour vous connecter à votre compte DPC.

Nous vous accompagnons pour la validation de vos obligations, et nous nous chargeons de faire valider le programme auprès de l’ANDPC pour votre obligation triennale 2023-2025.

Pour plus d’informations : 
www.formassad.fr
contact@formassad.fr
01.40.06.01.26




 

Hausse des maltraitances envers les personnes âgées ou handicapées

Les signalements augmentent de 40% au premier trimestre 2022 selon la Fédération 3977 contre la maltraitance des personnes âgées et en situation de handicap. Dans 73% des cas, ces actes ont lieu à domicile et dans 48% des situations l’entourage familial est mis en cause.

A l’occasion de la journée internationale de la lutte contre les maltraitances faites aux personnes âgées, ce 15 juin, la Fédération 3977 vient de dévoiler ces nouveaux chiffres. Pour le seul 1er trimestre 2022, la plateforme téléphonique a reçu 2 424 alertes, soit une hausse de 40% par rapport au 1er trimestre 2021. Sur l’ensemble de l’année 2021, la Fédération de lutte contre la maltraitance des personnes âgées et handicapées a constaté une forte croissance des signalements : 8 830 alertes, soit une augmentation de 22% par rapport à 2020.

Selon la Fédération, cette explosion des appels est une des conséquences de la crise sanitaire, des confinements mais surtout de la médiatisation des scandales en Ehpad avec, entre autres, les révélations sur le groupe Orpea dans Les Fossoyeurs« La forte réprobation qui a suivi a libéré la parole des témoins de ces maltraitances, et un flux massif et inédit d’alertes issues des établissements médico-sociaux a été enregistré », assure-t-elle.


A domicile plus qu’en établissement

Cependant, la Fédération assure que tous les types d’établissements sont concernés (publics ou privés, commercial ou à but non lucratif) par la maltraitance et que celle-ci est liée « à des effectifs insuffisants, une formation embryonnaire voire inexistante, une organisation ou un management défaillant des équipes, ou encore des directives inappropriées, et pas seulement avec des mesures de rationnement comme celles identifiées au sein du groupe Orpea ».

Toutefois, en 2021, 73% des maltraitances ont lieu à domicile et dans 48% des cas la personne mise en cause est issue de l’entourage familial, contre 34% des professionnels. Et si les personnes âgées de plus de 60 ans sont les plus affectées (73%), les maltraitances concernent aussi les personnes en situation de handicap (27%). Enfin, la fédération 3977 indique que 32 % des signalements concernent des maltraitances psychologiques, 18% sont des actes physiques, 15% des négligences involontaires ou encore 12% des maltraitances financières.

Auteur : MAXIME RICARD

https://www.ash.tm.fr/dependance-handicap